Gorges de la Jordanne
Auteur : "Bestcharmingbnb"
Entre le pont de Méjanet, en contrebas de Saint-Julien-de-Jordanne, et le pont de Gétine, à la limite entre Saint-Cirgues-de-Jordanne et Lascelles, la Jordanne serpente sur plus de 3 km au fond de gorges d’une profondeur variant de 20 à 60m. Creusée par l’eau au fil des siècles dans des brèches volcaniques, cette nature inédite mêle rivière, parois abruptes et forêt. En résultent des rives très encaissées, colorées et sauvages, où les jeux de lumière répondent à l’échos du moindre bruit…
A l’origine, les Gorges de la Jordanne étaient connues de la plupart des habitants de la vallée de la Jordanne. Cependant peu y étaient descendus en raison de leur accès très difficile. Mais à Aurillac et dans les vallées voisines, on ne soupçonnait même pas l’existence de ces mystérieuses beautés. Seuls quelques pêcheurs du cru s’y risquaient parfois.
Un parcours en 3 univers
La première partie du parcours s’effectue au fil de l’eau et du roc, longeant le lit de la rivière sécurisé par des mains courantes. Pour contourner les rochers qui tombent à pic dans la Jordanne ou passer de rive gauche en rive droite, vous empruntez ponts en arc, passerelles droites ou en encorbellement.
La deuxième partie vous amène en « altitude » sur les corniches, pour passer les verrous glaciaires, roches plus dures que l’érosion n’a pas entamées, créant ainsi un resserrement du lit de la rivière. Cette partie plus sportive emprunte en partie l’ancien chemin d’Aurillac à Mandailles, avant de déboucher sur les 4 cascades successives du Chaumeil que l’on admire à 40 m au dessus de la Jordanne.
Enfin la troisième partie vous entraîne dans « le chaos », partie des Gorges où les blocs rocheux n’encadrent pas seulement les berges de la Jordanne mais parsèment son lit-même. De là, un nouveau monde s’offre à vous… Les bouillonnements des « marmites de géant » qu’ont creusées les cailloux portés par le courant, alternent avec les « plats » où la Jordanne s’écoule, plus calme… Posées entre les rochers, des passerelles de bois conduisent au milieu de la rivière, jusqu’à l’ultime cascade, celle du ruisseau de Mazieu.
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